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Introduction Au début des années 80 du XXème siècle, la Chine a connu une fievre durasienne. De plus en plus de Chinois connaissent cette femme — Duras. Beaucoup de Chinois, surtout les filles, sont attirés par L’Amant[1]: « Un jour, j'étais âgée déjà, dans le hall d'un lieu public, un homme est venu vers moi. Il s'est fait connaître et il m'a dit : « Je vous connais depuis toujours. Tout le monde dit que vous étiez belle lorsque vous étiez jeune, je suis venu vous dire que pour moi je vous trouve plus belle maintenant que lorsque vous étiez jeune, j'aime moins votre visage de jeune femme que celui que vous avez maintenant, dévasté». Je pense souvent à cette image que je suis seule à voir encore et dont je n'ai jamais parlé. Elle est toujours là dans le même silence, émerveillante. C'est entre toutes celle qui me plaît de moi-même, celle où je me reconnais, où je m'enchante »[2]. Ainsi commençait L'Amant, le roman qui a valu, en 1984, à Marguerite Duras avec le Goncourt - le plus célèbre des prix littéraires français, un tirage de près de trois millions d'exemplaires, et des traductions dans une quarantaine de langues et un énorme succès mondial. Peut-être c’est parce que L’Amant est une histoire sur un homme chinois et une femme française, ça nous fait familier . Pourquoi elle peut être si illustre? Par quoi on est fasciné? Duras, en tant qu'une femme, vous pouvez l'aimer, ou non, et comme un écrivain, son charme de l'art est si immortel qu'on ne peut pas y résister. Ses textes sont au sujet de la mémoire et l'oubli, la passion et l'abandon, ses paroles gagnent la réputation du monde. Néanmoins qui peut vraiment la comprendre?
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